« Il est plus facile de désagréger un atome qu’un préjugé ». Par ces paroles, Albert Einstein(1879-1955) nous dit combien est grande la force des préjugés. Aujourd’hui, observons-les surgir, et laissons-les passer sans s’y attarder.
A quoi tient la force des préjugés
Dans le fond, un préjugé c’est une idée préconçue sur nous-même ou notre manière de penser. Mais aussi sur les choses et les gens qui nous entourent.
Alors pourquoi cette force? Qu’est-ce qui les rend si tenaces? En fait un préjugé est l’opinion d’un seul individu, qu’il partage ou non avec d’autres. Plutôt qu’une absence de jugement, le préjugé est un jugement hâtif et non justifié. Il est spontané et soumet notre personne toute entière:
- En premier lieu, le préjugé vient d’une habitude de pensée et de voir les choses sous un certain angle. En cela il est issu de notre éducation et milieu social.
- De surcroît, il provient d’une sensation/ émotion de rejet ou de sympathie envers une idée ou une personne. En cela, il est guidé par nos ressentis internes.
- Enfin, il n’est pas fondé sur un raisonnement rationnel, ni prouvé par une consolidation de faits. En cela, il offre une résistance à toute contradiction.
Passer du préjugé à la découverte
Comme il est difficile de les désagréger, prêtons y attention lorsqu’ils s’imposent et changeons notre regard. Dès que nous prenons conscience d’un préjugé sur une situation ou une personne:
- Laissons passer le préjugé sans s’y attarder.
- Puis, partons à la découverte de la situation ou de la personne.
- Et laissons de côté nos freins et nos à priori pour regarder, ressentir et dialoguer.
Pardon mais votre phrase est fausse et le contre sens est énorme 🙂 la phrase est « Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé. »
Merci pour votre commentaire! On est bien dans le thème…